Sarah Rennie
Traduit par Iris Delagrange
À partir de lundi, les élèves de 9e année des écoles secondaires de la province ont rejoint les élèves de 10e et 11e année qui travaillent déjà avec un modèle d’apprentissage hybride afin de réduire le nombre d’élèves qui assistent physiquement aux cours, car le nombre de cas et d’épidémies dans les écoles continue d’augmenter au Québec. Ce changement intervient alors que les familles des élèves du Chateauguay Valley Regional High School d’Ormstown ont reçu des lettres le 1er novembre expliquant qu’un résultat positif à un test de COVID-19 a été déclaré chez quelqu’un qui s’est présenté à l’ecole. Les parents des élèves considérés comme étant exposés à un risque modéré ont été informés dans une deuxième communication émise par l’école plus tard dans la journée. L’administration suit désormais la situation de près en collaboration avec les autorités régionales de la santé publique.
Période éprouvante pour les enseignants
« Je pense que tous les enseignants et le personnel trouvent cela difficile », dit Rob Buttars, directeur général de la Commission scolaire New Frontiers. « Nous sommes conscients et nous essayons d’obtenir plus de soutien pour les enseignants. » Le gouvernement a également répondu la semaine dernière aux demandes des enseignants en ajustant le calendrier scolaire 2020-21 afin d’y ajouter trois nouvelles journées pédagogiques afin de permettre aux enseignants du temps supplémentaire pour la planification et la formation. « Nous nous en sortons bien, dit M. Buttars, mais les changements qui se produisent et l’anticipation du changement sont des facteurs de stress. »
Mesures préventives à Maison Russet
Les employés de Maison Russet à Huntingdon ont tous été testés pour le COVID-19 à partir du 29 octobre, après qu’un certain nombre de travailleurs aient été testés positifs au virus. « Il n’y a pas d’éclosion », affirme Claudie Bonhomme, directrice principale de la culture et de l’organisation de l’entreprise, spécialisée dans la production de produits de patate douce.
Mme Bonhomme affirme que la direction de l’entreprise a communiqué avec l’autorité régionale de santé publique et qu’ils ont déterminé que le risque pour les employés était minime et qu’il n’y avait aucune raison d’envisager la fermeture des opérations, grâce en partie aux mesures sanitaires strictes déjà en place. Les employés qui ont été testés positifs étaient tous des travailleurs embauchés par l’entremise d’une agence et qui viennent de l’extérieur de la région. Les individus n’avaient travaillé que quelques quarts de travail dans les jours précédant leur diagnostic.
« Nous ne voulions prendre aucun risque », explique-t-elle de la décision de faire appel aux services du Groupe Biron, un laboratoire médical privé, pour tester les employés sur place à titre préventif. « Tout est sous contrôle ici », insiste-t-elle, affirmant que cela valait la peine d’offrir des tests à tous les employés sur place afin de suivre la situation de près.
Éclosion au CHCH terminée
L’éclosion au Centre d’hébergement du comté de Huntingdon est maintenant terminée et la zone chaude est fermée. Selon un courriel envoyé le 27 octobre à tous les résidents et membres de la famille par Lydia Ingenito, directrice du programme Soutien à l’autonomie des personnes âgées du CISSSMO, 12 résidents et neuf membres du personnel infectés par le virus se sont rétablis. L’équipement médical et les installations de la zone chaude désignée ont également été désinfectés. Au total, 15 résidents étaient atteints et trois résidents sont morts au cours de l’éclosion, qui a débuté le 23 septembre dernier
