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COVID-19: éclosion au CHSLD contenue; nouvelle réalité en zone rouge

Sarah Rennie
Traduit par Iris Delagrange

L’éclosion au CHSLD de Huntingdon est maintenant sous contrôle, explique la Dr Bélanger, coordonnatrice COVID-19 pour le réseau de santé locale.

Un total de 13 cas ont été diagnostiqués parmi les résidents au centre de soins longue durée (connu sous l’acronyme CHCH) et cinq employés ont également reçu un test positif. « Ces chiffres n’ont pas bougé depuis deux semaines, » a confirmé Bélanger. « Nous avons agi vite et efficacement, » ajoute-t-elle, disant que l’éclosion est donc bel et bien contenue. Les résidents sont guéris et vont bien.

Bélanger n’hésite pas à faire l’éloge de toute l’équipe du centre, surtout les infirmières, médecins et personnel de renfort qui sont venus aider. Le but étant éventuellement de déclarer l’éclosion terminée dans un futur proche. Trois résidents sont décédés des suites du COVID-19.

Le nombre de cas dans le Haut-Saint-Laurent a augmenté, surtout à Huntingdon et dans les municipalités voisines avec 12 nouvelles infections diagnostiquées entre le 8 et le 14 octobre. La Dr. Bélanger croit que cette hausse de cas pourrait être attribuée aux cas dans le CHCH et n’est pas inquiète outre-mesure de cette hausse, ni de la décision d’inclure le Haut-Saint-Laurent dans la fameuse « zone rouge ». « Je pense que nous sommes en zone rouge car nous sommes entourés par des régions affectées, » précise-t-elle, ajoutant que le nombre de cas augmente de façon exponentielle dans les régions voisines comme Salaberry-de-Valleyfield, Vaudreuil-Soulanges et Châteauguay.

Le Haut-Saint-Laurent est maintenant dans sa première semaine d’adaptation aux nouvelles règles sanitaires plus strictes, ce qui inclut des changements au niveau des écoles secondaires, où les élèves de secondaire 4 rejoindront ceux de secondaire 5 au niveau du modèle hybride d’apprentissage. Tous les rassemblements, publics et privés, sont maintenant interdits et la plupart des activités à l’extérieur de l’école, du travail, des magasins et services essentiels sont maintenant annulés au moins jusqu’à la fin du mois. Les restaurants ont dû fermer leurs salles à manger mais peuvent continuer à offrir leurs formules à emporter et de livraison.

Selon la Dr. Julie Loslier, directrice de la Direction de la Santé Publique de la Montérégie, la grande région est au cœur de la tempête au niveau de l’augmentation des cas. « C’est inquiétant,” a-t-elle admit lors d’une vidéo publiée sur Facebook, ajoutant que le nombre d’infections a doublé dans la dernière semaine. Elle ajoute qu’il continue d’y avoir des éclosions dans les écoles et les milieux de travail ainsi que dans les résidences pour personnes âgées.

Lorsque questionnée sur la décision d’inclure la totalité de la Montérégie dans la zone rouge, Loslier explique la différence entre le nombre de cas et le taux d’infection, qui est important lorsqu’on considère le nombre de cas par tranche de 100,000 personnes. Selon cette mesure, une petite augmentation de cas positifs dans une partie moins peuplée de la région peut avoir un gros impact sur le taux d’infection global. Par exemple, le Haut-Saint-Laurent a beaucoup moins de cas que Salaberry-de-Valleyfield ou encore Vaudreuil-Soulanges, mais le taux d’infection, au moment de publier ces lignes, est de 86.26 par 100,000, qui est plus haut que pour nos voisins, qui sont respectivement de 62.79 et 41.87.

Selon les données officielles de l’Institut National de la Santé Publique du Québec (INSPQ), en date du 19 octobre, il y avait 19 cas actifs dans le réseau de santé local du Haut-Saint-Laurent, 37 pour le Suroît, 67 à Vaudreuil-Soulanges, 221 dans les Jardins-Roussillon.

Pour la Dr. Bélanger, il est essentiel de continuer à être vigilant en suivant les consignes à la lettre. « Mettez vos masques, respectez les distances, lavez vos mains,” appuie-t-elle de la même manière qu’elle le faisait lors de la première vague.

Le changement principal observé pendant cette deuxième vague est que les gens continuent de consulter pour leurs problèmes de santé et n’évitent pas les urgences comme c’était le cas lors du début de la pandémie. « La situation est différente, les gens se rendent de nouveau aux urgences pour des problèmes moins importants et certains hôpitaux sont débordés, » explique Bélanger. Elle demande donc aux gens de consulter d’abord leur clinique locale pour des problèmes non-urgents avant de se rendre à l’hôpital, rappelant que les patients ‘orphelins’ (sans médecins de famille) peuvent toujours avoir accès à un médecin en appelant leur centre médical afin d’y recevoir des soins.

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