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COVID-19 : Pas le moment de baisser la garde

Sarah Rennie
Traduit par Iris Delagrange

L’impact des mesures de santé publiques visant à restreindre les activités pendant la crise du COVID-19 commence à se faire sentir dans toute la Vallée alors que nous amorçons notre 7ème semaine depuis que les écoles ont fermé et nous avons tous été initiés au concept “d’auto-quarantaine.” Avec le soleil et les températures plus douces qui reviennent, la tentation de sortir et de reprendre nos activités est grande, spécialement avec le nombre de cas relativement bas dans notre région. Et pourtant, cela serait une grave erreur, comme le dit un des médecins travaillant à la clinique désignée de Ormstown. Au contraire, c’est maintenant qu’il faut s’inquiéter.

“Nous voyons le nombre de cas augmenter dans les régions voisines et chez les personnes âgées,” explique la Dr. Catherine Bélanger, coordonnatrice de la clinique désignée COVID-19 pour le Haut-Saint-Laurent. “Nous ne sommes pas à l’abri parce que nous sommes plus isolés dans notre campagne,” dit-elle. “C’est maintenant qu’il faut rester à la maison.”

 

Même si on se sent relativement en securité dans notre environnement rural il faut continuer de se protéger contre le coronavirus PHOTO Lianne Finnie

 

La clinique locale n’a pour l’instant reçu qu’un petit nombre de patients, ce qui s’explique de deux façons: “le virus du COVID-19 n’a pas encore frappé ici, mais ça s’en vient.” La deuxième explication vient du fait que les médecins locaux ont, pour l’instant, été capables de traiter les cas grâce aux cliniques normales. “Nous faisons tout ce que nous pouvons par téléphone,” ajoute t-elle, suggérant que les médecins sont capables de rediriger les gens afin de voir si ceux-ci ont besoin d’être vus dans la clinique désignée ou pas.

“Le virus est à nos portes”

À cause du nouveau protocole de dépistage du virus, qui préconise un test seulement chez les patients à risque, “beaucoup de gens ne sont pas testés,” explique Bélanger, ajoutant que la communauté médicale se fie aux “signes subtiles” afin de comprendre comment le virus se propage dans la communauté. Par exemple, le nombre d’hospitalisations continue d’augmenter dans la région et dans la province. Un autre signe est le nombre de foyers d’infections dans les résidences pour personnes âgées à Valleyfield, Beauharnois et Vaudreuil. Finalement, un autre signe est le nombre de gens se présentant à l’urgence de l’hôpital Barrie Memorial avec des symptômes du virus. “Je pense que le virus est là, et d’ici une semaine cela devrait se concrétiser de manière plus directe,” Bélanger avoue.

“C’est maintenant qu’il faut rester à la maison,” appuie le Dr. Wight. “Nous sommes encerclés par le feu,” ajoute t-il. Toute personne allant se promener dans les régions voisines risque de ramener le virus dans la communauté. “Restez le plus proche de chez vous, allez faire toutes vos commissions en un seul voyage, si possible,” dit-il.

Services médicaux toujours disponibles

Les résidents de la Vallée ont toujours accès aux soins médicaux “réguliers” mais le processus a changé. Les médecins ont dernièrement produit un graphique afin d’aider les gens à prendre des décisions si ils pensent avoir besoin de soins médicaux, que ça soit en rapport avec le virus ou bien pour tout autre problème. “Tout est dans la prévention,” explique Wight, suggérant que les gens pourraient être hésitants à consulter en ces temps de pandémie. “Si vous êtes face à une urgence, consultez. Il n’y a pas lieu d’avoir peur de l’hôpital. Les patients qui ont une condition médicale particulière devraient consulter sans hésitation,” ajoute t-il.

Si les gens ne sont pas confortables à l’idée de se présenter aux urgences, ils peuvent téléphoner aux cliniques de la région et pourront parler à un médecin. Ce dernier aidera à prendre une décision éclairée. “Malgré le virus du COVID-19, les urgences médicales ont toujours lieu. Vous ne devriez pas avoir peur d’aller à l’hôpital,” dit le Dr. Wight. “Et vous pouvez nous appeler,” ajoute le Dr Bélanger, rappelant que les soins médicaux sont toujours aussi accessibles et efficaces dans la vallée.

 

GRAPHIQUE courtoisie de Dr Catherine Bélanger

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1 Commentaire

France Maice 2020-04-22 at 15:49

Grand merci de nous tenir aussi bien informés!

Vous faites un travail tellement utile.

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