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Friperie de Huntingdon: soutien des citoyens

Iris Delagrange

La Friperie Communautaire Huntingdon avait besoin d’aide ; des citoyens ont répondu à cet appel avec générosité.

L’organisme, qui traite les dons reçus soit pour les revendre (revenus principaux), soit pour les recycler en les revendant à d’autres compagnies (parfois à l’international), ne pouvait plus stocker les surplus accumulés.

« La chaîne de recyclage est brisée, » explique Guy-Laine Joannette, coordonnatrice de la friperie. « Nous voulons éviter à tout prix que les dons qui ne sont pas vendables se retrouvent sur des sites d’enfouissement, mais nous n’avons plus la place pour les stocker. »

Temporairement, une grosse remorque blanche avait été installée dans le stationnement de la friperie, rue Lorne à Huntingdon. C’est alors qu’un citoyen, Douglas Moore de Hinchinbrooke, a offert à l’organisme d’accueillir la remorque chez lui. En collaboration avec l’entreprise G.D. Rennie (et les frères Dale et Greg Rennie ) qui a fourni le camion pour le transport, la remorque est donc maintenant entreposée à un endroit où elle ne gêne pas.

 

Douglas Moore a généreusement offert un bout de son terrain pour y entreposer la remorque contenant des articles accumulés de la friperie PHOTO Courtoisie de la Friperie Communautaire de Huntingdon

 

Par contre, cela ne règle pas le problème à long terme, car depuis la pandémie, toutes les friperies font face au même problème qui s’est notamment accentué après les déménagements de juillet: les gens font des dons souvent peu triés et beaucoup de stock n’est pas revendable. « Nous demandons aux citoyens leur collaboration pour qu’ils fassent un tri plus rigoureux, » conseille Joannette: « Si les articles sont abîmés, tachés, déchirés ou encore trop vieux, n’en faites pas don à la friperie qui ne pourra pas les revendre. »
L’organisme est prêt à donner ces surplus à des artisans qui pourraient faire de la transformation (jeans troués en petits sac, etc) ou encore à des organismes internationaux, mais les échanges entre les pays ne sont pas encore rétablis à cause du COVID-19, provoquant une rupture du cycle de recyclage habituel des objets.

Du côté de l’assemblée générale annuelle (AGA) de 2019, qui a eu lieu dernièrement de façon virtuelle, les nouvelles sont encourageantes: selon le rapport annuel, après de grands changements en 2018, 2019 a été l’année de la consolidation. Voici quelques chiffres-clefs (le rapport complet sera disponible très bientôt à la fripere et sur le site internet de celle-ci):

La friperie emploie des personnes principalement grâce à des subventions d’Emploi-Québec a raison d’environ 4,500 heures pour 2019 et 10,000 heures tous programmes confondus.
La friperie a vu son nombre d’items vendus et détournés des sites d’enfouissements augmenter considérablement depuis 2010. La friperie a vendu environ 979,000 articles dans les 10 dernières années.
La friperie a généré environ 1,417,000$ depuis 2010.

Espérons que la situation s’améliore encore et que les choses reviennent quelque peu à la normale afin de permettre aux entreprises à vocation sociales, économiques et environnementales de continuer à survivre.

 

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