The Gleaner
Nouvelles

Gardons le cap avec les précautions COVID de la rentrée

Sarah Rennie
Traduit par Iris Delagrange

« Les niveaux COVID sont bas dans la province, » explique le Dr. Catherine Bélanger, coordonnatrice COVID-19 pour le réseau local de santé du Haut-Saint-Laurent. Le nombre de cas est particulièrement bas dans le Haut-Saint-Laurent avec un niveau d’infection qui a peu bougé dans les dernières semaines et est resté à un cumulatif de 111. « Nous avons un faible taux de transmission et les éclosions sont gérées, » ajoute Bélanger, décrivant la situation actuelle comme étant stable.

« S’il y a un endroit ou des éclosions peuvent se produire, c’est dans les écoles, » dit-elle, notant qu’heureusement les enfants ne sont pas très malades du virus mais ajoutant qu’ils pourraient transmettre le virus aux adultes de la maison. Elle rappelle donc que le plus important en ce moment est de respecter les protocoles en retirant de l’école les élèves montrant des symptômes et s’assurer qu’ils soient testés en dedans de cinq jours.

« Presqu’aucun enfant ne devrait être exclus de l’école, » dit Bélanger. « La science ne justifie pas de garder les enfants à la maison pour la plupart des familles et de leurs conditions médicales. » Elle ajoute que les enfants qui devraient rester chez eux sont les très malades, comme ceux qui suivent des traitements contre le cancer ou qui doivent se rendre à l’hôpital de manière régulière pour des traitements. Les inquiétudes face aux contacts avec les parents et les grands-parents ne devraient pas justifier de garder les enfants à la maison. Seuls les ménages où vivent des personnes immuno-déprimées, sous traitement de chimiothérapie ou encore avec des conditions respiratoires sévères devraient considérer cette option.

Lorsque questionnée sur le désir de renvoyer les enfants à l’école coûte que coûte et la capacité des médecins à produire des billets d’exemption aux patients, Bélanger dit avec précaution qu’elle est assez stricte dans ses croyances et qu’elle fait de son mieux pour expliquer aux parents la situation afin de les rassurer. « Mais, en tant que médecins, nous prenons les décisions avec lesquelles nous sommes confortables. Il n’y a pas de bonne et de mauvaise décision. »

Pour Bélanger, le défi à venir sera de déterminer comment gérer les symptômes chez les enfants scolarisés et elle s’attend à une augmentation des appels. « Nous allons connaitre un rebond, c’est assez inévitable, » ajoutant que les médecins sont prêts à faire face à une augmentation des cas. Les centres médicaux de Ormstown et Huntingdon continuent d’offrir des consultations téléphoniques et cela même si les patients n’ont pas de médecin de famille dans la clinique.

Une deuxième vague a commencé en Europe et en Asie et il est impossible de prévoir si le nombre de cas va augmenter dramatiquement au Québec et plus localement, dans la Vallée, mais les médecins s’y préparent. « Octobre et novembre seront des mois à surveiller alors que nous entrerons dans la saison de la grippe, » dit Bélanger, reconnaissant qu’il va être compliqué de gérer plusieurs maladies — dont les symptômes sont similaires — ainsi que le nombre de patients ayant besoin de soins. « C’est difficile de diagnostiquer le COVID-19, » admet-elle. Pourtant nous avons eu de la chance que lors de la première vague, seulement 20 pourcent des cas testés étaient positifs.

Ce qui est donc primordial en ce moment est de suivre les protocoles à l’école et ailleurs. Si un adulte ou un enfant a des symptômes du virus, il devrait être immédiatement isolé. Les parents et individus peuvent contacter leur médecin de famille ou la santé publique (1-877-644-4545) afin de déterminer si un test est approprié. Seule la personne symptomatique doit être isolée. « L’idée c’est de limiter la transmission de tout virus qui s’apparente au COVID-19, » explique Bélanger.

« Si nous faisons cela comme il le faut, toutes les maladies respiratoires vont être sous contrôle, » dit-elle, notant qu’il est toujours important de porter son masque, de se laver les mains et de garder ses distances. « Si vous avez des symptômes, restez loin des gens et faites-vous tester. »

Latest stories

Louise Lebrun et Miguel Lemieux conservent les préfectures des MRCs de la région

The Gleaner

Une nouvelle plante aquatique exotique envahissante découverte pour la première fois au Québec au Lac St-François 

The Gleaner

Élection partielle en vue à Ormstown

The Gleaner

Laissez un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site.

RSS
Follow by Email
Facebook
Twitter
YouTube
LinkedIn
Instagram
WhatsApp