Traduit par Ian Ward
Les accords incomparables de la 5e symphonie de Beethoven résonnent quand on sonne le carillon de La Bouffe Additionnelle à Huntingdon. Ce n’est qu’une des nombreuses nouveautés de la banque alimentaire depuis son déménagement en juin dans ses nouveaux locaux de la rue Lorne.
« Au départ, nous voulions acheter un local, mais lorsque la ville nous a proposé ce local, c’était plus que ce à quoi on s’attendait », explique la directrice Carol Ricard. Elle admet que Huntingdon a vraiment aidé l’organisation, qui a passé ses 18 dernières années dans un espace exigu sur la rue Prince.

L’organisme, qui offre de l’aide alimentaire et du soutien aux résidents du Haut-Saint-Laurent, occupe maintenant l’espace situé à côté de la Petite bibliothèque verte qui abritait auparavant la Friperie Communautaire de Huntingdon.
Mme Ricard affirme que si le déménagement a été difficile, une grande partie du travail étant effectuée par elle-même et deux employés, elle et son équipe sont beaucoup plus heureuses dans le nouvel espace. « Nous sommes en train de nous installer », ajoute-t-elle, soulignant que l’espace est beaucoup plus lumineux et accueillant.
Avec un peu moins de 4 000 pieds carrés, l’espace de travail passe presque du simple au double, et comprend une section libre-service avec deux congélateurs qui contiennent des repas surgelés confectionnés par La Tablée des Chefs et des fruits et légumes transformés par Les Complices Alimentaires. Il y a également de la place pour un réfrigérateur et des bacs de fruits et légumes frais.
Le local comprend également un grand espace avec des tablettes de nourriture, ainsi que des espaces de stockage, de travail et de bureau. La ville s’est occupée de la peinture et a réalisé le revêtement de sol. Un espace d’accueil avec un canapé et des chaises a également été installé. « On aimerait que l’endroit soit plus accueillant », explique Mme Ricard, qui souligne que les clients sont également satisfaits de l’espace.
« Nous recevons beaucoup de nouvelles personnes », ajoute Mme Ricard, qui laisse entendre que la forte augmentation des dépenses, y compris l’épicerie, signifie qu’un plus grand nombre de personnes se sont tournées vers eux au cours des six derniers mois pour obtenir de l’aide. Elle s’attend à ce que la demande augmente à nouveau en septembre avec la rentrée des classes et les dépenses supplémentaires qui en découlent.