Le 17 mai était la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Elle existe depuis 20 ans déjà et elle est daté en souvenir du 17 mai 1990, le moment où l’Organisation mondiale de la santé a retiré l’homosexualité de la liste des « maladies mentales. » C’est une journée dans l’année où ne peuvent plus passer sous silence les violences vécues, les gestes posés et les insultes criées aux membres de la communauté LGBT+.
La Fondation Émergence a créé une campagne de sensibilisation à ce sujet, disponible sur le site www.montre54secondes.com. Elle met en couleur que « chaque seconde, l’intolérance écourte des vies. » Cela signifie que constamment des gestes homophobes et transphobes ont lieu, encore aujourd’hui, que ce soit dans un milieu de travail, un établissement scolaire ou encore dans un lieu public comme un centre d’achat. C’est pourquoi pour imager le tout, ils ont créé une montre avec uniquement 54 secondes, donc avec une seconde de moins par couleur du drapeau de la diversité, afin de représenter le temps volé par l’agressivité des gestes et paroles portées.
Cette haine est véhiculée sous plusieurs formes, que l’on pense à la violence physique, verbale, sexuelle, médicale et malheureusement bien plus encore. Malgré qu’elle soit parfois très subtile, il n’en est pas moins important d’agir. Les gestes que l’on pose pour réduire l’homophobie ou la transphobie sont plus que nécessaires, car encore aujourd’hui, « les jeunes lesbiennes, gai·e·s et bisexuel·le·s sont 4x plus susceptibles de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel·le·s, » toujours selon le site, et que les femmes trans ont 3x plus de risques de mourir que les femmes cisgenres. Est-ce que ces statistiques vous choquent? Moi, OUI! C’est pourquoi il est important de prendre action MAINTENANT, de travailler à rendre notre quotidien le plus diversifié et inclusif possible.
Au JAG, organisme LGBT+, on travaille quotidiennement à sensibiliser la population de la Montérégie pour s’assurer que l’homophobie et transphobie deviennent choses du passé.
Justine Hémond
Intervenante au JAG, organisme LGBT+