Malgré quelques journées et nuits plus fraîches, la semaine dernière, la température moyenne du mois d’octobre est restée stable et le mois se terminera bien plus chaudement que la normale.
La température moyenne pour les quatre premières semaines du mois s’élève désormais à 13,3°C, soit une légère baisse par rapport aux 13,6°C enregistrés à la fin de la troisième semaine, mais toujours bien au-dessus des 9,4°C, qui constituent la moyenne normale pour l’ensemble du mois. Le maintien d’une température moyenne supérieure à la normale est entièrement dû au record de 22,5°C enregistré le 27 octobre (au cours des 30 dernières années). Aussi chaude soit-elle, cette température est loin d’atteindre les 26,3°C enregistrés le 26 octobre 2022. Comme on oublie vite !
Il est évident qu’avec des températures plus chaudes que la moyenne, il n’y a pas eu de gelée mortelle au cours de la semaine écoulée, mais il s’en est fallu de peu. Dans la nuit du 28 au 29 octobre, la température au sol a atteint 0°C, mais la température de l’air est restée à 3°C. La date normale de la première gelée mortelle est le 16 octobre, soit 11 jours plus tard qu’il y a 30 ans. La première probabilité d’une bonne gelée se situera dans la nuit de lundi à mardi, les 30 et 31 octobre.
Les pluies se sont poursuivies tout au long de la semaine dernière, avec quelques précipitations chaque jour et 22 mm de pluie. Ajouté au déluge du début du mois, le total jusqu’à présent est de 157 mm, ce qui est presque le double des précipitations normales attendues pour le mois.
Avec les températures plus chaudes, le nombre d’unités thermiques du maïs (UTM) a déjà dépassé la normale pour l’ensemble du mois. Il y a eu 365 UTM jusqu’à présent en octobre, soit plus du double de la normale de 146 UTM pour le mois. Depuis le 11 mai, date du début du comptage des unités thermiques locales, le total enregistré jusqu’à présent est de 3 538 UTC pour la campagne agricole 2023, ce qui est nettement supérieur à la moyenne décennale de 3 189 UTC.
Malgré le temps doux, ou peut-être à cause de lui, les oies se sont posées dans les champs, mais pas en aussi grand nombre que les années précédentes, et pas aussi fréquemment (c’est-à-dire pas tous les jours). Peut-être attendent-elles un temps plus frais, que la première quinzaine de novembre apportera puisque les températures diurnes devraient être inférieures à la normale. Toutefois, les températures nocturnes devraient être plus chaudes que d’habitude, ne descendant que de quelques degrés au-dessous de zéro au maximum.