Le 2 novembre prochain, la chaîne de télévision québécoise Historia présentera Saint-Anicet dans son émission Secrets de villages. Dans un communiqué de presse, Historia relaie que « partout au Québec, dans les profondeurs des villages, se cachent des mystères : mystères non résolus, personnages légendaires, rumeurs surprenantes et lieux insolites ». La chaîne poursuit : « Avec Secrets de villages, l’animateur, Luis Oliva, vous invite à visiter des régions de la province pour vous plonger dans ces histoires anciennes, ou plus récentes, qui nourrissent l’imaginaire collectif ».
Dans chaque épisode, des habitants raconteront les histoires de leurs régions. Dans l’épisode Sarcophage, croix gammée, et village fantôme, M. Oliva parlera du village abandonné de La Guerre, ainsi que des attractions sous-marines de Saint-Anicet. Des vidéos sous-marines réalisées par Serge Tremblay, d’Ormstown, seront présentées dans cet épisode.
M. Tremblay réalise des vidéos sous-marines depuis environ trois ans, soit à peu près depuis qu’il a est devenu plongeur certifié et s’est doté d’une caméra pour filmer ce qu’il voyait en plongée : « Je voulais montrer ça aux gens, car tout le monde ne fait pas de la plongée sous-marine. Les gens sont toujours surpris de ce qu’il y a dans le fleuve Saint-Laurent. » Il affirme qu’il y a beaucoup de choses que l’on peut voir sous l’eau au Québec, que ce soit des avions, des parcs ou encore des espèces uniques de poissons.
Sous l’eau, à Saint-Anicet, se trouve un avion de la Seconde Guerre mondiale : « L’homme qui possédait l’avion auparavant a demandé qu’on mette ses cendres sous l’eau, donc sous l’avion il y a du béton avec ses cendres et une croix », explique M. Tremblay. L’épisode d’Historia présentera un extrait de 10 à 15 secondes provenant de la chaîne YouTube de M. Tremblay, et d’après la description de l’épisode, l’extrait mettra cette croix de l’avant.
Ce sont les producteurs de l’émission qui ont contacté M. Tremblay lorsqu’ils ont vu ses vidéos en ligne ; ils lui ont demandé la permission d’utiliser ses vidéos. M. Tremblay ne s’attendait pas à cela : « Je suis plus surpris qu’autre chose. Je n’ai pas de matériel professionnel pour faire des vidéos » ! Il était stupéfait, compte tenu des vidéos beaucoup plus professionnelles qu’il a vues, ces dernières ayant été réalisées avec du matériel au prix de milliers de dollars. « Ce sera quand même très bien de voir mes vidéos à la télévision », conclut-il.