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Un budget fédéral qui ne fait pas l’unanimité

La députée de Salaberry-Suroît Claude DeBellefeuille accueille tièdement un budget fédéral qui, selon elle, ne s’attaque ni aux priorités des Québécoises et des Québécois ni aux réalités locales.

En effet, elle souligne que le gouvernement libéral se vante d’être généreux envers les aînés, mais que pourtant, les aînés de 65 à 74 ans sont toujours exclus de la hausse de la pension de la Sécurité de vieillesse. « Plus de 700 citoyens m’ont écrit pour dénoncer la situation. L’augmentation du coût de la vie touche tous les aînés, sans exception et peu importe l’âge, et il ne passe pas une semaine sans qu’un aîné de la circonscription interpelle mon bureau, insiste la députée DeBellefeuille. Les besoins sont criants. Je constate que le gouvernement fait encore le choix d’oublier la réalité des aînés les plus vulnérables».

Rétractant leur promesse électorale de 2015, de 2019 et de 2021, le gouvernement libéral confirme avec le budget 2023 qu’aucune réforme majeure de l’assurance-emploi n’est envisagée d’ici 2030. 

Mme DeBellefeuille décrie la crise des passeports, le chaos dans les aéroports, les délais inacceptables dans les prestations de service des différents ministères. « Le 15 mars dernier, je faisais une sortie pour dénoncer les délais inadmissibles à l’assurance-emploi, déclare-t-elle. Force est de constater que le gouvernement libéral s’entête dans son désir d’offrir des services déficients à la population en n’investissant aucune somme pour huiler sa machine gouvernementale dysfonctionnelle ».

Pour toutes ces raisons, madame DeBellefeuille et le Bloc Québécois n’ont pas l’intention d’appuyer le gouvernement dans ce nouvel exercice budgétaire. « Évidemment, tout n’est pas mauvais dans ce budget, mais je n’ai pas l’intention de cautionner les grands oubliés du fédéral », affirme la députée.

Elle indique finalement que certaines mesures fiscales attendues par les producteurs locaux n’ont pas été considérées dans le budget fédéral. « Grâce au Bloc Québécois, les producteurs de cidre de pomme n’ont pas à payer une taxe sur l’alcool. Cependant, dès qu’ils ajoutent un autre produit, comme des poires ou des petits fruits, la bouteille est taxée. Ce n’est pas cohérent et ça devient très compliqué pour nos petits producteurs locaux. Cette situation n’a pas été corrigée », déplore madame DeBellefeuille. ( MNL)

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