La mairesse de la Municipalité de Sainte-Barbe, Mme Louise Lebrun, a annoncé le 29 novembre dernier l’ouverture de l’Écocentre sous-régional de Sainte-Barbe dès l’automne prochain.
« C’est en réponse à des demandes exprimées par les citoyens, et afin de réduire la quantité de matières que nous envoyons systématiquement à l’enfouissement que nous aménageons, ici même, l’Écocentre sous-régional de Sainte-Barbe. On l’appelle sous-régional parce qu’étant situé dans le sens des déplacements ; l’endroit est tout indiqué pour servir l’ensemble des citoyens qui résident dans un rayon de plus ou moins 15 km », déclare-t-elle.
Situé dans le bâtiment et sur le terrain 433 de la route 132, ce nouveau complexe environnemental permettra de revaloriser les objets plutôt que de les jeter et d’aménager les articles qui encombrent nos maisons.

Ce projet prendra éventuellement vie, grâce à une importante subvention d’une somme de 100 000 $ de RECYC-QUÉBEC, une collaboration avec le cabinet d’expertise Stratzer, cabinet environnemental spécialisé en gestion de matières résiduelles, ainsi que le comité de travail crée en 2019, formé de citoyens, d’élus et d’employés municipaux.
On estime que cet écocentre pourra contenir environ 12 tonnes de résidus domestiques dangereux (RDD), de produits de technologies de l’information et de la communication, ainsi que 925 tonnes de matières résiduelles par année.
« En ayant une vision régionale sous le signe de la collaboration, nous unissons nos forces avec les municipalités voisines pour agir comme levier auprès des instances gouvernementales afin d’offrir de meilleurs services à nos résidents. En participant collectivement à la réduction de l’enfouissement, nous sommes tous gagnants », affirme Mme Lebrun.
Accompagnée de la coordonnatrice à la gestion des matières résiduelles (GMR) de la MRC du Haut-Saint-Laurent, cette équipe bâtira bien plus qu’un écocentre. En effet, le site inclura également un magasin de vente d’article de seconde main, il servira d’entrepôt pour toute matière pouvant être réemployée et de plateau de travail pour réparer tout article ayant un potentiel de revente.
L’un des souhaits de l’équipe : pousser les organismes communautaires du milieu à participer au cycle de la revalorisation des objets, tout en accomplissant leur mission dans la communauté. Une action qui pourrait aider grandement à changer et préserver notre environnement.