Sarah Rennie
Traduit par Iris Delagrange
La ville de Huntingdon à fait honneur à la vie et aux contributions du Dr Georges Lefebvre le 4 septembre dernier en révélant le panneau montrant la nouvelle rue qui porte maintenant son nom. La rue du Docteur-Lefebvre croise la rue Prince et fait partie du nouveau quartier du village. La rue a été inaugurée en présence des enfants du Dr Lefebvre, Denis et Lorraine Lefebvre, ainsi que du maire de Huntingdon André Brunette et du conseiller municipal Rémi Robidoux.
« C’est un bel hommage, » dit Denis Lefebvre du geste en l’honneur de son père. « C’est bien de reconnaitre toutes les années ou il a servi la communauté. Il travaillat nuit et jour, » ajoute-t-il, notant qu’Il y avait peu d’intimité dans la maison. Leur père a pratiqué la médecine familiale depuis sa maison à l’angle de Prince et Bouchette pendant 45 ans. Il était spécialiste des accouchements et travaillait également aux urgences de l’hôpital de Huntingdon et comme médecin légiste pour le district de Beauharnois.
« Il prenait son métier très au sérieux, » explique Lefebvre, racontant les détails de la vie de son père. Né à Saint-Antoine-Abbé, Georges Lefebvre a déménagé rapidement avec sa famille à Huntingdon. Comme élève de la Huntingdon Academy, il a décroché une bourse d’études pour aller étudier à McGill University, complétant un Bachelor of Arts avant d’obtenir son diplôme en médecine. Il a ensuite complété son internat au St-Mary’s Hospital de Saint John, Nouveau Brunswick, avant de servir comme médecin dans l’armée pendant la deuxième guerre mondiale. En 1946, la guerre terminée, il s’établit en médecine familiale à Huntingdon. Il a pris sa retraite officiellement en 1990 à 70 ans et est mort il y a deux ans à l’âge de 98 ans.
« Nous voulions lui faire honneur pour tout ce qu’il a fait pour la communauté, son expérience médicale et tous les accomplissements qu’il a réalisé, » explique le maire André Brunette. « Il était une figure importante pour beaucoup de gens et pendant toute sa carrière. Presque tout le monde qui vit ici le connaissait, » ajoute Brunette. « C’est un honneur. »