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Questions et réponses avec Jean-Claude Poissant, Parti Libéral du Québec

Jean Claude Poissant

Originaire de Saint-Philippe dans la magnifique région de la Montérégie, Jean-Claude Poissant est impliqué dans la production laitière depuis 1981. Ancien député fédéral du Parti libéral du Canada dans la circonscription de La Prairie (2015-2019), Jean-Claude a été Secrétaire Parlementaire des Ministres de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Il a également été conseiller municipal de Saint-Philippe (2009-2015.) Jean-Claude possède une vaste expérience en leadership agricole, il a été producteur-ambassadeur pour la Fédération des producteurs laitiers du Québec, directeur de l’Union des producteurs agricoles (UPA) locale pendant plus de vingt ans, président de la Société d’agriculture de La Prairie, ainsi que membre du conseil d’administration de la Coopérative de solidarité Télécom de Saint-Mathieu.

 

Que feriez-vous pour améliorer ou garantir la disponibilité de services de soins de proximité pour les communautés rurales?

Avec le vieillissement de la population et l’augmentation de maladies chroniques, nous devons privilégier une approche de soins aux patients, c’est pourquoi nous nous engageons à offrir un médecin de famille à tous les Québécois qui le souhaitent. Nous visons à augmenter le nombre de cliniques et déployer 400 Équipes Accès Santé partout au Québec, y compris dans les communautés rurales. Nous veillerons également à ce que 100 d’entre elles soient des super-cliniques ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7. Avec plus de 1,75 million de personnes âgées de 65 ans et plus au Québec, Le Parti libéral du Québec estime que la meilleure maison des aînés, c’est chez soi. Le Québec doit donc leur donner plus de moyens pour bien vieillir, à la maison.

Pour ce faire, nous nous engageons à mettre en place une «Allocation aînés» de 2000$ pour soutenir ceux qui souhaitent rester à domicile; déployer des unités de soins intensifs à domicile dans toutes les régions du Québec; et assurer un meilleur financement des organismes communautaires qui œuvrent auprès des aînés à domicile.

 

Comment aideriez-vous les agriculteurs et les communautés agricoles à contribuer à la lutte contre le changement climatique?

L’agriculture n’est pas seulement un métier, c’est une vocation. Il faut jongler avec une compétition internationale féroce, l’acquisition d’outils technologiques de pointe, le développement et la recherche de nouveaux procédés pour faciliter une agriculture toujours plus verte et la mise en place de mesures de protection environnementale. Ces défis peuvent peser lourd sur les épaules de nos producteurs. Nous avons donc le devoir d’assurer qu’ils disposent de tous les moyens de contribuer à la lutte contre le changement climatique tout en continuant de nous nourrir.

L’innovation et l’audace sont des concepts clés pour envisager une agriculture plus forte et plus verte. Tous peuvent y contribuer et un gouvernement libéral stimulera l’économie en soutenant l’innovation des entreprises qui font du respect des capacités de la planète une priorité. Pour y parvenir, nous élaborerons une stratégie d’économie circulaire qui soutiendra les producteurs dans leur transformation vers une agriculture plus verte, limitée en pesticides et mettrons en place un «guichet unique» pour leur permettre de s’adapter à la réglementation qui évolue rapidement.

 

Que feriez-vous pour garantir les droits constitutionnels des populations ethniques et linguistiques minoritaires?

L’égalité des chances pour tous et toutes est un objectif fondamental vers lequel nous devons tendre. La responsabilité d’y arriver nous incombe collectivement et nous appelle à offrir aux minorités des protections adéquates.

L’accumulation des cas de profilage racial à l’encontre de personnes issues de la diversité ethnoculturelle a mené à une prise de conscience collective sur le racisme systémique. Il convient de corriger ces situations, nous nous engageons donc à présenter, dans la première année d’un mandat libéral, un plan d’action clair en matière de lutte au racisme systémique.

La langue française est au cœur de notre spécificité, de notre nation. Il faut la protéger, mais cela ne signifie pas de renier les droits des communautés d’expression anglaise. Nous défendrons pleinement leurs droits et leurs institutions. C’est pourquoi nous avons défendu leur droit de conserver la structure des commissions scolaires et nous continuerons de le faire. C’est aussi pour cette raison que nous nous sommes opposés à la réforme de la Charte de la langue française, le projet de loi 96, dont les mesures étaient trop disproportionnées pour être considérées constructives.

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